Place de Verdun
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Patrimoine

éGLISE SAINT-MEDARD

Lizy-sur-Ourcq est connue pour son église, inscrite à l’inventaire des Monuments historiques en 1942. Construite à la fin du XVIe siècle, elle fut consacrée en 1611.

Bâtie sur un plan sans unité (peut-être en raison des contraintes du terrain ?)  et sans doute consolidée au cours des âges, cette église offre des originalités architecturales. En entrant par le portail nord, dont l’encadrement Renaissance est intéressant (on notera les monstres ailés à figures humaines), on peut remarquer que le plan est irrégulier, avec un bas-côté sud fortement diminué dans sa largeur ; les très belles voûtes de la nef  sont soutenues par des colonnes, elles aussi irrégulières. Bon nombre d’entre elles ont des corbeilles et tailloirs aux décorations végétales variées et l’une d’entre elles, plus petite de diamètre, intrigue par l’absence totale de chapiteau.

Les vitraux sont pour la plupart du XIXe siècle, certains composés par Laurent Gsell de Paris. On remarquera côté sud, une Cène, une Résurrection de Lazare, la Procession de la châsse Sainte Geneviève, la vie de Saint Joseph en six images. Face à l’entrée principale, dans les ouvertures de chœur, une représentation moderne de la Vierge (1932), les vitraux de saint André, Saint Médard, Saint Laurent, et le martyre de Saint Sébastien. Les vitraux côté nord sont consacrés à la vie de la Vierge. La restauration de l’ensemble des vitraux est de 1996 et celle des tableaux et retables du flanc sud, Saint André, Saint Nicolas, et Sainte Geneviève de 2001 et 2003.

Le clocher renferme trois cloches dont l’une, nommée Pierre Suzanne, date de 1743 et pèse environ 1200 kg. L’intérieur de l’église a été restauré entre 1980 et 1988 et l’extérieur (façade nord) en 2009.

On remarquera dans la chapelle Saint Sébastien deux tableaux restaurés en 1993 : Saint Sébastien (XIXe) et un Christ en Croix, ainsi que, dans le chœur, deux magnifiques panneaux en bois sculptés dorés du XVIIème  restaurés en 2007.

 

les voutes restaurées entre 1980 et 1988
Les voutes restaurées entre 1980 et 1988

 

En 2005, une pièce exécutée et offerte par une artiste lizéenne, Mme Hélène Delatte, est venue enrichir l’héritage pictural de l’église Saint Médard. Ce tableau est placé près de « la Résurrection »  pièce remarquable d’Edouard Pinel, située sous le clocher. A noter également, une Vierge à l’Enfant de Sassoferrato, restaurée en 2009.

 

Vitrail

 

Lizy évoque le nom de Raoul de Presles, fondateur des écoles, de Magu (1788-1860), poète tisserand qui fut à son époque encouragé par Béranger et George Sand ainsi que ceux de Pierre Lecoultre (père de la dynastie d’horlogers ayant fui en 1558) et de André-Charles Caron né à Lizy en 1698 et père du célèbre écrivain Beaumarchais. Le biographe du révolutionnaire J. P. Marat, François Chèvremont (1824-1907), habita à Echampeu. Il est enterré à Lizy dans le cimetière connu par ailleurs pour être celui des grandes familles circassiennes (Bouglione, Zavatta...).

 

CIMETIèRE

 

cimetière

 

PIERRE TOMBALE DE CHARLES DU BROULLAT , Eglise Saint-Médard, 1544.

C’est à Charles de Broullat, seigneur de Lizy au début du XVIe siècle, qu’est attribuée la construction du château de Lizy. Le même contribue également à la reconstruction partielle de l’église. Il meurt le 21 avril 1544 et est enterré dans une chapelle de l’église, selon ses vœux. Il ne reste de son tombeau que la pierre tumulaire qui le représentait à l’origine en costume de chevalier. Autour une inscription rappelait ses noms et titres, ainsi que la date de son décès. Des actes de vandalisme ont effacé les figures gravées. (Cl.M.H. 1908).

MAUSOLEE BOUGLIONE  Fin du XIXe siècle et début du XXe, en marbre noir.

Le cimetière de la Commune fait l’objet d’un pèlerinage reconnu des gens du voyage. En février 1897, Marie-Louise BOUGLIONE, mourante, souhaite que son corps soit enterré dans ce cimetière. Les siens la rejoignent quelques années plus tard et une chapelle y est construite. En 1976, le cimetière compte environ 25 de ces tombes circassiennes. La chapelle la plus originale est celle des Bouglione, construite dans le style de l’Exposition des Arts décoratifs de 1925. Commandée par Joseph dit Sampion Bouglione juste avant la seconde Guerre mondiale, elle ne peut être achevée qu’en 1945. Elle est couronnée d’un dôme surmonté d’une croix. De part et d’autre de la façade, deux colonnes supportent des pots-à-feux.

CHATEAU DE LIZY  construit en grès, rue du Vieux Château, entre 1550 et 1580.

Le château a été construit par Charles du Brullat sur une île de l’Ourcq. Il est formé d’un corps de logis rectangulaire fait d’épaisses murailles percées de fenêtres étroites, ponctué de deux tours et d’un donjon, disparu aujourd’hui. Il sert de résidence aux seigneurs de Lizy pendant un siècle, siècle également de la Justice et de la prison seigneuriale. Le dernier synode protestant s’y serait tenu le 4 septembre 1681, durant trois semaines. Epargné pendant la Révolution du fait de sa transformation en moulin à blé, il voit l’installation dans ses murs, en 1840, d’une fabrique de papiers et abrite par la suite une école de filles.

 

MOULIN  XVIIe siècle, construit en pierre enduite, 29 rue des Moulins

Ce moulin, aménagé sur la rivière de l’Ourcq, est l’un des trois que compte la commune au XVIIe siècle. A l’origine, l’un est un moulin à blé, le deuxième un moulin à drap et le troisième un moulin à huile. En 1870, les trois moulins sont utilisés pour moudre le blé. La comtesse d’Harville les cède à un marchand de grains à titre de loyer, dans le but d’approvisionner Paris. Lors de la Révolution, le moulin est gardé par des forces militaires. Lors de la construction du canal de l’Ourcq en 1822, l’eau de la rivière est dérivée, privant ainsi les moulins d’eau. Ils modifient alors le système de mouture en utilisant des cylindres actionnés par la force de la vapeur. Ce moulin cesse de fonctionner dans les années 1960. Actuellement, un vannage automatique permet de réguler de cours de la rivière et d’éviter des inondations.

 

batisse

 

VANNES SAINT-HUBERT, 1756, bâties en pierre, avenue Jules Courtier

Cette écluse est construite sur le bief du moulin de Lizy. La porte amont sert de vanne régulatrice. Le sas, d’un ovale approximatif, est envasé. Les bordures en pierre d’un perré sont visibles. La porte aval est plus difficile à voir, enfouie dans les arbres. La maçonnerie est presque intacte.

 

rivière

 

LES CHANTIERS BOURGEOIS, vers 1850, peinture à l'huile sur toile (120x270cm) par Rosier et Dezayes, salle Jean-Marie FINOT en Mairie

Ce tableau constitue une mise en scène de la charpenterie des flûtes naviguant sur le canal de l'Ourcq. Il est donné à la commune en 1972 par Maurice Bourgeois, et restauré en 1992. Bénéficiant de l’axe Paris – Reims et de la navigation sur l’Ourcq, la Commune constitue longtemps un centre agricole, industriel et commercial riche en moulin à blé, draps et huile, en marchés et en commerces. Au XVIIe siècle, environ 80 mariniers et marinières vivent dans la commune. Ces derniers travaillent seuls et certains bateaux sont pilotés par des femmes seules. Les bateaux mesurent 23 mètres de long pour un poids de 40 tonnes.

 

peinture

 

LAVOIR, construit en pierre et bois, vers 1860 à Echampeu

Ce lavoir est situé à mi-côte des collines entourant la ville. D’abord édifié sur la place du hameau, il a été transféré au lieu-dit le Jardin-de-la-Fontaine. Il est alimenté par l’eau d’une fontaine proche, source importante recouverte d’un volumineux tertre de terre.

 

lavoir

 

CROIX, XXe siècle, en ciment et bois peint, au lieudit La Croix-Rouge

Cette croix est manifestement érigée sur un emplacement délimité de longue date à l’ouest de la Commue.

 

Croix

 

Gare de Lizy-sur-Ourcq

La gare de Lizy-sur-Ourcq est classée au 9ème rang des 20 plus belles gares de France. Ce classement a été réalisé par Monsieur Olivier RAZEMONT, journaliste spécialisé dans le domaine du transport, notamment pour LE MONDE.

gare